Libérer la croissance, c'est aggraver la prochaine récession.

A propos des politiques publiques contracycliques Il existe une théorie des cycles économiques, très discutée, qui prédit un enchaînement irrégulier de phases de croissances suivies de phases de contractions économiques. Certains lui accordent une vraie valeur scientifique, d’autres considèrent que simplement dire “après la pluie, le beau temps” ne constitue pas franchement une prouesse intellectuelle digne d’intérêt. Figure 1: Astérix : Le Devin, de Goscinny et Uderzo Et ce, d’autant plus devant l’incapacité patentée de bon nombre d’économistes “orthodoxes” dans la prédiction des dates d’enchaînement de ces cycles économiques.

Théorie Monétaire Moderne : idiotie ou vérité ? par John T. Harvey (traduction)

La théorie monétaire moderne, ou MMT, a reçu pas mal d’attention ces dernières semaines. Elle a été critiquée assez grossièrement par des gros noms de l’économie (liste détaillée ici). Si j’ai été déçu par la faible la qualité des critiques, elles ont suscité de nombreuses réponses intéressantes par des défenseurs de la MMT. Je vous propose ici une traduction d’une partie d’un billet de John T. Harvay. Si vous lisez correctement l’anglais, lisez donc son billet directement, il est très clair.

L'argent des contribuables, la dette de nos enfants

Un billet d’humeur, parce que ça déborde. Les deux gouttes d’eau qui font que ça déborde aujourd’hui, parmi les litres que nous avons dû encaisser précédemment : Les riches paient trop d’impôts en France Énième édito éco d’un éditorialiste du journal Les Echos sur une radio (émission du mardi 5 Février, mais ne perdez pas de temps à la ré-écouter), pour bien se mettre en forme dès le matin au réveil.

Conclusions déduites la Théorie Monétaire Moderne

Bill Mitchell est un économiste australien, fervent défenseur de la Théorie Monétaire Moderne (MMT), dont il est un des auteurs. Dans un de ses billets de blog récent, il propose une liste de conclusions auxquelles aboutissent les personnes initiées à la MMT. Je vous en propose ici une modeste traduction, mais n’hésitez pas à aller voir le billet d’origine, qui est en outre beaucoup plus long vu qu’il évoque la question de la balance commerciale.

L'approche comptable

La dette ! La dette ! La dette ! Le secteur public Français est en déficit budgétaire depuis au moins les années 1980. Chaque année, l’état doit donc s’endetter, de plus en plus, pour faire face à ses dépenses. Conséquence directe : la dette publique explose. Figure 1: Déficit publique (en haut) et dette publique (en bas) de la France, exprimés en pourcentages du PIB. Il semble donc urgent de réduire les dépenses de l’état, augmenter ses recettes, afin commencer à rembourser une dette que nous ne voulons pas laisser à nos petits-enfants.